Les logements anciens mal notés par leur DPE, catalogués passoires thermiques car ayant écopé d’un F ou d’un F, affichent un taux de vente en forte hausse, quels que soient les départements français. Les ventes d’habitations notées F sont passées entre le second trimestre 2021 et le premier trimestre 2022 de 8 à 10 %, et les ventes d’habitations notées G durant la même période de 3 à 6 %. Pourtant, ces passoires thermiques subissent le durcissement de la réglementation : l’ensemble des habitations notées G sera interdit de location dès le 1er janvier 2025, et les classes F dès le 1er janvier 2028, sachant qu’augmenter le loyer de tels logements trop énergivores est déjà prohibé par la loi depuis fin août 2022. Ces passoires thermiques intéressent donc de nombreux acquéreurs, notamment dans les villes de plus de 100.000 habitants où environ une transaction sur trois concerne un appartement classé F ou G. Les maisons individuelles notées F ou G sont quant à elles soumises à la réalisation d’un audit énergétique depuis le 1er avril 2023, cet audit ayant pour objectif d’inciter les propriétaires, vendeurs ou acquéreurs, à rénover le bien. Une rumeur qui a couru au printemps dernier a été démentie par le gouvernement : celle d’interdire la vente des passoires thermiques, déjà progressivement exclues du marché locatif.